Gérard ABRIAL
« Gérard Abrial jette du blanc sur ses toiles comme pour calmer le feu qui est en lui dans un style sfumatto. » Le talent, Dali l’a dit, c’est le travail plus le travail, plus un grain de folie. Abrial le sait. Bien que contemporain, il n’aime pas l’art comptant pour rien. Chaque jour, il dessine et peint depuis l’enfance. Elève de C. Viallat à l’Ecole des Arts Décoratifs de Nice, puis élève de Martial Rysse à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris, son style ne ressemble à aucun style. Des périodes de tumulte emportent Gérard Abrial mystérieusement dans des inspirations brutes, africanisantes ou de mers agitées. Son oeuvre ajoute de la vie à la vie. Par l’alchimie des couleurs des ocres, charbon et oxydes naturels, tantôt fresque, tantôt glacis ou tempera, ses oeuvres sont une improvisation permanente. De plus en plus gestuel dans des formats de plus en plus grands, Gérard Abrial jette du blanc sur ses toiles comme pour calmer le feu qui est en lui dans un style « sfumatto ». |
Gérard Abrial throws white into his painting as if to calm the fire within him, in a « sfumato » style. »Talent », Dali said, « is work and then more work, plus a dash of madness ». And Abrial knows that. Although contemporary, he doesn’t like art for art sake. A student of C.Viallat at the Ecole des Arts Décoratifs in Nice, then tutored by Martial Rysse at the Paris School of Decorative Arts, his style is unlike any other. Periods of tumult took Gérard Abrial mysteriously off into the raw inspiration of the Africanists. From the alchemy of ochre earth, chalks and charcoal, natural oxides that he uses in different technics, oil, fresco, glazes to the magic ; his work adds life to life ! Increasingly gestural, in formats which are ever larger, Gérard Abrial throws white into his painting as if to calm the fire within him, in a « sfumato » style |